Ducruet, Roméo compte rendu de l’audience du 2 juin à Grasse

Ducruet, Roméo compte rendu de l’audience du 2 juin à Grasse

Le 21 avril 2009 | Aucun commentaire

L’audience était présidée par le président Rami qui a visiblement une longue expérience derrière lui, sans état d’âme, une vraie machine à juger.
Cela débute par une jeune femme mère d’un enfant de 7 ans, qui s’est offert un déjeuner au Hilton, vous savez la chaîne d’hôtel de luxe qui appartient au père de Paris Hilton une blonde sans utilité connue. Contrairement à Paris, la carte de crédit de la jeune fille à été rejetée au moment de payer l’addition. L’Hilton sans pitié a déposé une plainte contre elle pour grivèlerie. Flanquée d’un avocat commis d’office d’une nullité telle qu’ on le paierait pour qu’il se taise, la jeune femme a pris 3 mois ferme ! Oui trois mois ferme pour cette mère de famille parce qu’elle n’a pas versé son obole à Paris Hilton. L’ardoise qu’elle a laissé correspond à ce que Paris dépense pour ses affreux chiens en 10 minutes.

Puis vient le tour des délinquants Ducruet et Roméo. Portant tennis, Jean’s et veste de costume étriqué, ils se présentent devant le juge et déclarent sans sourire ne disposer que de 1000 € de revenus mensuels. Ducruet vit avec femme et enfants à Cap d’ail dans la loge de concierge de sa mère, mais ne mentionne pas l’existence d’une Porsche et une Audi  sans doute achetées grâce aux primes à la casse.  La Ferrari et le  4X4  Mercedes avec lesquels roule Roméo  appartiennent à sa mère qui n’a que 82 ans ! Comme quoi l’on peut bien vivre avec 1000 € par mois.
Je ne vais pas revenir sur les faits que j’ai déjà relaté dans mon précèdent article. J’ai  été surpris d’entendre la petite voix d’enfant à peine audible de Ducruet, je ne pensais pas qu’une personne de 45 ans pût parler comme ça, un mix de Chantal Goya et de Frédérique Mitterrand.
Maître Élise Van de Ginze, l’avocate du barman, a taillé en pièce les déclarations des consorts Ducruet–Roméo. L’avocat de Ducruet peinait à garder son calme jusqu’à ce que Maître van de Ginze évoque des photos sur lesquelles apparaissent Ducruet et Roméo en compagnie de la flicaille locale. Le petit bonhomme en robe s’est subitement animé, secoué de spasmes et effectuant des moulinets désordonnés.Il  a demandé à sa consoeur de ne pas produire ces pièces. Pourquoi ?ducruet se lance dans l » assaisonnement du poulet cliquez

Le procureur a requis 10 mois de prison avec sursis pour les deux commerçants (tu ne paies pas le restau 3 mois ferme, tu tabasses un type du sursis).

Les plaidoiries ont commencé avec Maître Carré, l’avocat de Ducruet ; les histoires de maquereaux et de morues de Ducruet n’ont plus aucun secret pour lui, normal c’est son ami d’enfance. Il a opté pour la plaidoirie soporifique, divaguant sur sa  propre fille dont on n’a rien à faire qui essaie de passer son bac, évitant le fond du dossier, déviant sur des attaques personnelles contre les victimes et leur avocate, le juge allait demander grâce quand ça s’est arrêté.

Le réveil fut brutal avec l’entrée de l’avocat pitre de Roméo. Poussant de petits cris qui n’avaient rien de virils, Maître Valliergues a commencé sa plaidoirie en reprenant un article de mon blog.  « Monsieur le Président d’après Elfassi ce tribunal est un zoo, les prévenus des singes et il paraît qu’il faudrait changer de département pour trouver un juge non corrompu, je me dois de prendre la défense du Tribunal ». Puis s’est  promené le doigt accusateur vers toutes les victimes, ne lésinant pas sur les effets de manche, l’avocat pitre nous a fait un spectacle traitant les victimes de racketteurs et d’opportunistes. D’après lui, son client n’a fait que défendre Ducruet car il a cru que le barman se saisissait d’une arme de poing ! ( un fusil à pompe a été découvert par les policiers lors d’une perquisition au domicile de Roméo) Il finit sa plaidoirie hilare en demandant la relaxe sans trop y croire.

L’audience levée, j’en ai profité pour photographier Ducruet et Roméo narguant leurs victimes. Ducruet s’est précipité sur moi pour tenter de saisir mon appareil, mais il a été rattrapé par son avocat l’invectivant « mais que fais-tu, tu es fou ? » .Ducruet a poussé des cris de belette « police, police, il fait des photos », le flic discipliné m’a demandé la carte mémoire que j’avais bien sûr fait disparaître.

Après l’audience Ducruet  a fanfaronné devant les médias se présentant comme victime de sa notoriété.
Une journaliste de Nice Matin oubliée par la grâce et les fées, dont seul un chien évadé d’un chenil pourrait trouver utilité à son derrière, a écrit un article dans lequel elle trouve Ducruet, innocent plein d’aisance et la victime, agressive et pleine de tics. Est ce utile d’envoyer une journaliste en chaleur dans un tribunal ?

Avis à la population, si vous passez près du bar de Ducruet évitez les gestes brusques et les pistolets à eau, Ducruet et Roméo pourraient prendre cela pour une menace et vous refaire le portrait.

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